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| Le petit chevalier à l'armure jaune | |
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Auteur | Message |
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Gorn Valim *enroule 5 fois sa langue autour de sa taille*
Nombre de messages : 2428 Localisation : disparu Date d'inscription : 03/09/2005
| Sujet: Rouge Sang Sam 11 Aoû - 15:12 | |
| Tout à fait ^^ (lol ça fait une semaine que je m'efforce de rattraper mon retard de forum, je n'en suis arrivé que là (ya du boulot avec tous les textes RP à lire pour le Festival de la Plume (super idée soit dit en passant (moi aussi j'ai le syndrome des parenthèses))))
Merci de votre intérêt, en tout cas ------------------------- Rouge Sang
Chapitre V
TrigornLa boutique d'Archibald de Caro est située non loin du centre-ville. La devanture reproduit le blason de l'entreprise familiale ("d'azur vêtu d'argent aux flancs chargés d'une paire de chaussettes"), et une fière pancarte annonce : CHAUSSETTES DE CARO, SA À même la vitrine a été peinte une scène cocasse : un gros homme est appuyé sur sa hache de bûcheron, et regarde, en lissant sa moustache, les pieds d'une jeune femme qui marche en portant un seau de lait. Les personnages portent tous deux des chaussettes aux couleurs vives. En-dessous, on peut lire le slogan : "Qu'il fasse froid ou chaud, On est toujours plus beau, Avec les Chaussettes de Caro" -------- La boutique était fermée en cette fin de matinée. Pourtant, Shamarlock, le shaamah détective, et son fidèle acolyte le tiny Pim se dirigèrent avec aplomb vers la porte d'entrée et sonnèrent à tout rompre. Une jeune fille aux grands yeux mélancoliques leur ouvrit la porte.
Shamarlock, aussitôt, retira son chapeau et se pencha bien bas.Shamarlock - Mes z-hommâââââââges, Mademoiselle. Permettez-moi de me présenter : Inspecteur Shamarlock. Voici mon n-associé, Monsieur Poum... Monsieur Pim - Pim. Enchanté. Shamarlock - ... , nous sommes respectivement t-experts z-en enquêtes de tous genres z-et en démolition. L'air ahuri, la jeune fille les regardait, sans dire un mot.Shamarlock - Hum. Monsieur de Caro est-il là ? Jeune fille - N... Non... Shamarlock jeta un œil à Monsieur Pim (au sens figuré). Le tiny à lunettes lui rendit son regard.Monsieur Pim - *à la jeune fille* Madame de Caro, peut-être ? Jeune fille - Non... Non plus... Vous avez des nouvelles ? Voilà plusieurs jours qu'ils ont disparu... Monsieur Pim - Jeune dame, j'ai le regret de... Shamarlock lui envoya un coup de canne qui fit reculer Monsieur Pim de quelques pas.Shamarlock - Allons, Monsieur Poum, un peu de tact, que diable ! Le tiny redressa ses grosses lunettes.Shamarlock - Mademoiselle, pourrais-je savoir à qui j'ai l'immmense honneur ?... Jeune fille - Je suis Cochonne*du*93, employée de Monsieur de Caro... Shamarlock - Enchanté, chère Mademoiselle. Hum. Voilà, Monsieur de Caro est mort. Il a été découpé en morceaux z-avec sa femme sur la route de Trigorn. Désolé. Un silence pesant s'installa. Puis la jeune fille fondit en larmes.Monsieur Pim - Bravo, Shamarlock, je vous félicite, vous êtes vraiment un fin psychologue. Shamarlock - Ce n'est pas de ma faute, cher ami. Les humains sont tellement t-étranges... *à Cochonne*du*93* Allons, allons ma p'tite chatte, remettez-vous, ce n'est pas la mer à boire... Cochonne*du*93 - Beuheuheuheuh... Monsieur Pim - Mon bon Shamarlock, la prochaine fois, vous me laisserez nouer le premier contact, voulez-vous ?... ----------- La jeune fille, encore agitée de sanglots, posa le plateau sur la table et offrit une tasse de thé à ses deux visiteurs. Elle en prit une et s'assit en face d'eux, sur le canapé de velours rouge qui occupait le fond de l'arrière-boutique modestement décorée.Cochonne*du*93 - Monsieur et Madame de Caro étaient comme des parents pour moi. Je suis née paysanne, voyez-vous. Je n'avais pas un sou lorsque je suis arrivée à Trigorn. Monsieur de Caro m'a prise en affection, et m'a engagée dans sa boutique. Sa femme et lui m'ont toujours traitée avec respect, comme jamais je ne l'avais été... Je n'arrive pas à croire qu'ils sont morts... Shamarlock - Hum hum... *fronce les sourcils en se chatouillant les poils du menton* Des larmes recommencèrent doucement à couler sur les joues de Cochonne*du*93.Cochonne*du*93 - C'est comme si... ma vie s'effondrait en quelques jours... J'ai ... rompu avec mon petit ami il y a peu... J'ai eu du mal à m'en remettre... Je... J'ai l'impression... C'est comme si je m'écroulais... Shamarlock se leva brusquement, tout en tenant d'une main sa tasse de thé, laquelle, par miracle, ne se renversa pas.Shamarlock - Mademoiselle Cochonne*du*93, je vous z-arrête pour meurtre ! Avouez !!! Avouez, z-immonde vermine purulente ! Cochonne*du*93 releva les yeux, brusquement calmée, et les écarquilla devant la brutale déclaration du détective shaamah. Monsieur Pim se redressa d'un bond et tira Shamarlock par le pan de sa redingote.Monsieur Pim - Mon bon Shamarlock, remettez-vous !! Ma parole, vous déraisonnez !!! Shamarlock - Réfléchissez, Monsieur Poum ! Monsieur Pim - Pim. Shamarlock - Cette jeune femme s'acoquinait t-avec Monsieur de Caro, c'est t-évident ! Comme il est t-évident que Madame de Caro a surpris leur relation ! Monsieur de Caro a donc rompu avec sa maîtresse et alors, cette sssssss... dévergondée, ivre de sang, les z-a tués tous les deux ! C'est clair comme de l'eau de roche ! Tout concorde ! Monsieur Pim - Mais non, ça ne tient pas debout !!!... Et les gardes ? Et les mutilations ? Comment une seule personne, de surcroît si frêle, sauf votre respect mademoiselle, aurait pu commettre un tel massacre ? Un telgun passa. Cochonne*du*93 restait bouche béante, regardant Shamarlock, debout, un doigt pointé sur elle. Monsieur Pim tirait toujours le pan de la redingote de Shamarlock pour le forcer à réintégrer le canapé.Cochonne*du*93 fondit de nouveau en sanglots. Alors, Shamarlock se ressaisit et se rassit.Shamarlock - Ce que vous dites me semble plein de bon sens, Monsieur Poum. Monsieur Pim - Pim. Shamarlock - Cela dit, hum, cette méthode porte parfois ses fruits, voyez-vous ? Monsieur Pim - Je n'en doute pas, mais cette jeune personne me semble avoir traversé suffisamment d'épisodes traumatisants pour une journée, vous ne trouvez pas ? Shamarlock - Hum... Il sortit sa pipe et s'escrima sur ses allumettes. Enfin, le tabac s'embrasa, et une épaisse fumée envahit la pièce.
Monsieur Pim sortit un mouchoir de sa poche et le tendit à Cochonne*du*93, qui s'en saisit avec reconnaissance. La jeune fille essuya ses larmes dans un silence uniquement troublé par le tic-tac d'une horloge et les bruyantes aspirations de Shamarlock.Monsieur Pim - Mademoiselle Cochonne*du*93, vous êtes innocente, c'est évident. Pardonnez l'impétuosité de mon ami... Mais il faut que vous nous aidiez. Savez-vous où se rendaient Monsieur de Caro et son épouse ? Cochonne*du*93 - *étouffe ses sanglots* Ils m'avaient parlé d'un dîner chez Madame Sontèle-Sèche, une noble dame de Proncilia. Une importante transaction devait se conclure... je ne sais pas de quoi il s'agissait... Monsieur Pim - Et pourquoi ont-ils engagé une escorte ? Cochonne*du*93 - Monsieur de Caro se fait toujours accompagné d'une escorte. Les routes aux alentours du Palais et dans la forêt au sud de Sarosa ne sont pas sûres... Mais ce sont toujours les mêmes gardes... des intermittents réguliers, qui avaient la confiance de Monsieur de Caro. Snif... En plus, une escorte était nécessaire : il transportait l'or de la transaction. Shamarlock - Ah ! Vous z-étiez donc au courant qu'il avait ce coffre avec lui. Très bien, je note... Monsieur Pim - De combien de gardes l'escorte se composait-elle ? Cochonne*du*93 - Quatre. Vous savez, Monsieur de Caro est... était... snif... un humble commerçant. Les intermittents qu'il employait étaient payés en-dessous du salaire minimum syndical... Shamarlock - Et ces gardes, ils sont t-au-dessus de tout soupçon ? Aucun n'avait de liaison juteuse avec Madame de Caro ? Cochonne*du*93 - Mais non ! Je... Je ne tolèrerai pas plus longtemps qu'on insulte Madame de Caro en ma présence ! Shamarlock - *boudeur* Pardonnez-moi... Déformation professsionnnelle. Monsieur Pim - Mon bon Shamarlock, cessez donc de voir du sexe partout ! Ce n'est pas ce genre d'affaire, cette fois-ci. Shamarlock - Hum... N'empêche *tire une bouffée* ça pourrait être l'un des gardes le coupable... Monsieur Pim - Ah bon ? Mais ils sont morts tous les quatre !! Shamarlock - Hum, oui, c'est un alibi plutôt solide... Monsieur Pim - *à Cochonne*du*93* Et savez-vous si Monsieur et Madame de Caro transportaient autre chose avec eux ? Cochonne*du*93 - Snif... Euh... Non, pas à ma connaissance... Monsieur Pim - Très bien. *saute à terre* Eh bien, Mademoiselle, nous avons presque tous les éléments. Il reste quelques points obscurs, mais nous reviendrons plus tard. Nous préférons ménager votre douleur. Cochonne*du*93 - Bouhouhouhou... ------- Nos deux intrépides détectives se retrouvèrent dans les rues bruyantes de Trigorn.Shamarlock - Cher ami, si je puis me permettre, je vous trouve trop gentil avec les témoins. Monsieur Pim - Mon bon Shamarlock, la violence, qu'elle soit physique ou verbale, n'a jamais rien résolu, vous savez... Shamarlock - Allons, un peu de rudesse, un soupçon de déstabilisation, et un coupable tombe ! Monsieur Pim - Votre défaut est de voir des coupables partout. Shamarlock - Mais, cher ami, la vraie question est : qui est t-innocent ? Je suis sûr que cette jeune donzelle a partagé la couche du nain jaune (1) plus d'une fois ! Monsieur Pim - Allons, mon bon Shamarlock, vous extrapolez ! Vous oubliez l'affaire qui nous occupe. Nous devons retrouver les auteurs de ces meurtres abominables. Peut-être cette Madame Sontèle-Sèche de Proncilia nous éclairera là-dessus ? Shamarlock - Excellente idée, cher ami ! Et comme nos frais sont remboursés par l'Armée*Royale, nous z-y allons z-en charrette ! En route ! Une énigme attend d'être résolu-euh ! _____________ (1) Le "nain jaune" était le surnom d'Archibald de Caro, il était de petite taille et vêtu de jaune (petit rappel)
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| | | Gorn Valim *enroule 5 fois sa langue autour de sa taille*
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| Sujet: Rouge Sang Jeu 16 Aoû - 15:13 | |
| Rouge Sang
Chapitre VI
PronciliaHérate - Proncilia ! Terminus ! Tous les voyageurs sont invités à descendre ! Les portes des charrettes s'ouvrirent avec violence, et les voyageurs s'en extirpèrent dans un méli-mélo de coups, de heurts et de pieds écrasés. Shamarlock et Monsieur Pim, nos intrépides détectives, se retrouvèrent sur le pavé de la capitale de Vesperae. Puis ils furent joyeusement piétinés par les voyageurs qui, eux, couraient dans l'autre sens pour emprunter les transports en commun d'Hérate et Palinstérinogibulanitorus (désigné plus communément par son initiale). Quand le raz-de-marée se calma quelque peu, le shaamah et le tiny se relevèrent et époussetèrent leurs vêtements. L'elfe Hérate cracha par terre (*ptou* *splotch* *sssshhhhhhh...blublubblub*) , sonna du cor, et le convoi, conduit par le vieux Palinstérinogibulanitorus, s'ébranla dans un bruit assourdissant de grincements de bois et de métal.Shamarlock remit son chapeau. Il fouilla dans sa poche poitrine et en sortit sa pipe.Shamarlock - Ouf ! Je craignais qu'elle fût cassé-euh. Monsieur Pim - Je n'ai pas eu autant de chance que vous ! Le tiny, en effet, avait l'un des verres de ses lunettes fendu.Shamarlock - Pauvre ami ! Il va falloir faire réparer cela. Ce sont les risques du métier... ils z-entrent donc dans la facture que nous z-enverrrons z-à l'Armée*Royale, notre client. Bon ! Franchisssons le pont et entrons z-en ville ! En ce début d'après-midi, les rues de la capitale étaient très encombrées. Les gens, perdus dans leur solitude, allaient et venaient en tous sens, indifférents à leurs concitoyens, concentrés sur les innombrables activités auxquelles ils s'efforçaient de participer en même temps. Leurs petits pas pressés les amenaient de leur bureau à leur lieu de déjeuner, de leur lieu de déjeuner au quai du transport en commun, du quai du transport en commun à leur résidence, de leur résidence à leur bureau, le tout en un ballet incessant et quotidien. Shamarlock et Monsieur Pim, plus habitués à l'ambiance morne mais calme de la ville provinciale de Trigorn, naviguaient comme des naufragés dans cette marée humaine, ballottés d'un côté de la rue à l'autre par les remous empressés. Les nantis à cheval ou en voiture étaient bloqués dans des embouteillages monstrueux, et s'invectivaient les uns les autres dans un langage qui n'avait rien à envier à celui des PKs et des anti-PKs.Shamarlock - Monsieur Poum ! Ne vous perdez pas !!! Monsieur Pim - *petite voix* Nous devrions nous renseigner pour trouver le magasin de Madame Sontèle-Sèche ! Shamarlock - Je vois z-un kiosque à journaux z-au coin de la rue par là-bas, allons-y ! Le kiosque vendait de tout : "L'Echo de Sarosa", "La Voix de Naep", "Le Proncilien", "Trigorn-Eclair", "La Grenouille enchaînée", etc. Le marchand criait les "unes" à tue-tête.Vendeur de journaux - Recrudescence de PKs au nord de Sarosa : les anti-PKs réagissent !!! Un dragon noir aperçu près d'Ibrin !! Sarosa : le point sur la pourriture qui envahit les champs !!! Du sang à Abheleim : 18 miliciens retrouvés égorgés, l'enquête piétine !! Tout sur le retour mystérieux d'un Général !!! Dernières infos !!! Résultats de Domination !! Demandez le journal !!! Shamarlock - Bonjour, mon brave. Vendeur de journaux - 'lu Shamarlock - Nous souhaiterions z-un renseignement... Vendeur de journaux - Je ne vends que des journaux et des magazines. Qu'est-c'vous voulez ? J'ai le dernier numéro de "Voilà", avec plein de screens croustillants de la Reine Eglénéa en maillot de bain. Monsieur Pim - Vous avez "La Gazette de Minicoin" ? Vendeur de journaux - Bien sûr, ami tiny. *hurle* "La Gazette de Minicoin" !!! Le scandale du Labyrinthe de la Prison enfin révélé ! Oui, les map-designers escroquent les aventuriers !! *bas, au tiny :* Ça vous fera deux PO. Monsieur Pim - Voici *tend 2 PO* Dites-moi, vous ne sauriez pas où se trouve la boutique de Madame Sontèle-Sèche ? Vendeur de journaux - L'Archiduchesse ? Oui, c'est par là-bas. Vous prenez la deuxième à droite, puis la première à gauche. Encore à gauche après l'impasse, vous passez le petit pont. Puis vous prenez à gauche au troisième carrefour, vous franchissez un autre petit pont, vous marchez le long de la berge, et vous arriverez dans la rue principale, pile poil en face de la boutique de l'Archiduchesse. Shamarlock - N'est-ce pas la boutique qui se trouve là-bas ? *désigne une boutique à quelques dizaines de mètres de distance, sur la rue*. Vendeur de journaux - Dites donc, vous les provinciaux vous vous croyez toujours plus malins ! Eh bien faites comme vous voulez, mais ne v'nez pas vous plaindre à moi quand vous vous s'rez paumés !! Monsieur Pim - C'est vraiment une Archiduchesse ? Vendeur de journaux - *éclate de rire* Arf arf arf ! C'est ce qu'elle prétend, en tout cas, mais personne ne la croit ! Un conseil : ne mettez pas en doute sa "haute naissance" ! Ça la foutrait en rogne. Monsieur Pim - Merci, mon bon monsieur. ----------- La devanture de la boutique de l'Archiduchesse était nettement plus imposante que celle de Caro, à Trigorn. Des chaussettes stylisées étaient dessinées un peu partout, et sur un panneau très large était peint en très grand :LES CHAUSSETTES DE L'ARCHIDUCHESSE SONTELE-SECHE Location - Vente - Entretien - Nettoyage - Séchage
Une femme-grenouille très corpulente, au visage fortement maquillé, vêtue de fanfreluches flottantes et les jambes recouvertes d'épaisses chaussettes rouge vif, courut à la rencontre de l'Inspecteur Shamarlock et de Monsieur Pim.Archiduchesse Sontèle-Sèche - Bonjour, messieurs, bienvenue dans mon auguste magasin. Vous cherchez une paire de chaussettes ? Vous avez frappé à la bonne porte. Nous avons de nombreuses solutions de vente : chaussettes à l'unité ou par trois, chaussettes pour pieuvres à huit tentacules ou plus, chaussettes pour minotaures, nous avons un large éventail de choix et nous créons des chaussettes pour tous les goûts. Monsieur Pim - Salut, m'dame. L'Archiduchesse plissa les yeux en toisant le tiny qui semblait faire preuve d'une impolitesse incommensurable. Shamarlock donna un petit coup de canne à son comparse et, dans un même mouvement, retira son chapeau, se pencha en avant en l'agitant plusieurs fois, puis, dans un geste souple et élégant, il baisa la main gantée de l'Archiduchesse.Shamarlock - Mes z-hommâââââââââges, Madame l'Archiduchessse. Votre renommmée de par Vesperae ne nous z-avait point prévenus de votre bôôôôôôôté ni de votre port t-altier. Monsieur Pim - *lève les yeux au ciel* Archiduchesse Sontèle-Sèche - Hou-hou-hou, ma renommée ? Hou-hou-hou... Shamarlock - Le cercle très fermé et très sélectif des z-amateurs de chaussettes n'ont que votre auguste nom à la bouche, synonyme de qualité, de fermeté et de trous bien rebouchés. Archiduchesse Sontèle-Sèche - Oui, hou-hou-hou, c'est la rançon du travail bien fait. Mais que voulez-vous *soupire* toute cette reconnaissance me pèse, à la longue. Moi qui suis d'un caractère humble et discret... Monsieur Pim - Ben voyons. Shamarlock - Mais je ne me suis point présenté. Je suis l'Inspecteur Shamarlock, lui c'est *agite vaguement la main en direction du tiny* Monsieur Poum, mon associé. Monsieur Pim - Pim. Archiduchesse Sontèle-Sèche - Un tiny ? Comme c'est rigolo. J'adôôôôôre les tiny's ! Monsieur Pim - Gna gna gna. Archiduchesse Sontèle-Sèche - Monsieur Pam, nous avons justement créé une magnifique collection de chaussettes pour tiny's. Shamarlock - À vrai dire, Madame, nous venons pour une autre raison. Nous menons z-une enquête à propos de l'un de vos confrères. Archiduchesse Sontèle-Sèche - Ah oui ? Une enquête ? Comme c'est passionnant ! Shamarlock - Vous connnaissez, je suppose, Archibald de Caro ? Archiduchesse Sontèle-Sèche - Oui, le marchand de chaussettes de Trigorn. Vous avez de ses nouvelles ? Je l'avais invité à dîner, la semaine dernière... Shamarlock - Hélas, Madame, il a été atttaqué par des z-individus non n-identifiés sur la route le menant t-ici. Archiduchesse Sontèle-Sèche - *air effaré* Dieux ! Comment va-t-il ? Shamarlock - Mal, je le crains. Il est mort. Archiduchesse Sontèle-Sèche - Oooooohhhhh !!!! Pendant ce temps, Monsieur Pim parcourait le magasin en regardant d'un air faussement innocent les étalages de chaussettes.Shamarlock - Nous z-avons z-apppris que Monsieur de Caro devait conclure une transaction avec vous. Archiduchesse Sontèle-Sèche - Oui, c'était le but de ce dîner. Ce n'est un secret pour personne. Il se trouve que l'été n'a pas été aussi beau que nous l'aurions souhaité... Notre gamme de chaussettes palmées est loin d'avoir rencontré un franc succès. Nous les avons donc soldées... L'apprenti de Monsieur de Caro en a eu vent et en a touché deux mots à son patron. Monsieur de Caro m'a ensuite fait parvenir un message dans lequel il me faisait une offre plutôt alléchante pour la totalité de mon stock. Je l'ai invité à dîner, car cela m'a donné une excellente idée : un partenariat ; je lui aurais transmis mes chaussettes invendues contre un prix dérisoire... Il me semblait intéressé ; il est vrai que les provinciaux ont des goûts parfois exotiques, surtout lorsqu'il s'agit de chaussettes, hou-hou-hou... Monsieur Pim - Etrange... Nous avons rencontré l'apprentie et elle ne nous a pas dit qu'elle était à l'origine de cette transaction... Archiduchesse Sontèle-Sèche - "Il", vous voulez dire. Shamarlock - Il ? Mais... La jeune femme que nous z-avons vu-euh était, euh... t-une femme ! À moins que... Monsieur de Caro aurait-il eu deux z-apprentis ? Archiduchesse Sontèle-Sèche - Je l'ignore, je n'ai pas l'honneur d'avoir rencontré la femme dont vous me parlez. Le jeune homme que j'ai vu était blond, et plutôt bien fait de sa personne, pour un humain, s'entend, hou-hou-hou. Shamarlock - *à Monsieur Pim* Cher ami, nous devons retourner voir notre mystérieuse apprentie cachotttière ! Je vous l'avais dit, qu'il y avait flumluque sous pierraille ! Monsieur Pim - *à l'Archiduchesse* M'dame, la transaction devait avoir lieu à l'issue du dîner, n'est-ce pas ? Archiduchesse Sontèle-Sèche - En effet, nous nous étions mis d'accord sur un prix, fort intéressant pour nous deux. Monsieur Pim - Le prix n'était constitué que d'une certaine somme d'argent, n'est-ce pas ? Archiduchesse Sontèle-Sèche - Oui... *perplexe* Avec quoi croyez-vous qu'il m'aurait payé ? Qu'insinuez-vous, Monsieur Tom ? Je vois très bien votre regard concupiscent derrière vos lunettes fendues ! Monsieur Pim - L'or de la transaction n'a pas été volé, et ça nous turlupine. Nous pensons que Monsieur de Caro transportait autre chose. Archiduchesse Sontèle-Sèche - Mmm... Je me souviens, il m'avait parlé d'une nouvelle paire de chaussettes aérodynamiques dont il voulait me montrer un modèle. Monsieur Pim se tourna brusquement vers Shamarlock, lequel était occupé à bourrer sa pipe de tabac.Shamarlock - Mmm ? Allons, cher ami, vous pensez sérieusement que les voleurs ne se seraient t-emparé que d'une paire de chaussettes ? Aussi z-aérodynamiques soient-elles ? Monsieur Pim - Vous remarquerez que les soldats n'ont pas retrouvé lesdites chaussettes... *à l'Archiduchesse* Ne savez-vous pas à quoi elles ressemblaient ? Archiduchesse Sontèle-Sèche - Non, comme je vous l'ai dit, Monsieur de Caro voulait me les montrer afin d'avoir mon avis de spécialiste. ------------ Un instant plus tard, l'inspecteur Shamarlock et Monsieur Pim avaient retrouvé l'effervescence de la rue. Le shaamah avait allumé sa pipe et en tirait bouffée sur bouffée, l'air songeur.Shamarlock - Monsieur Poum... Monsieur Pim - Pim. Shamarlock - ... l'affaire se complique. Nous z-avons z-un deuxième coupable potentiel en la personne de l'Archiduchesse Sontèle-Sèche. Monsieur Pim - Ah bon ? Mais comment en êtes-vous arrivé à cette audacieuse conclusion ? Shamarlock - Simple supposition, cher ami. Mais c'est t-élémentaire. Vous z-avez remarqué que lorsque j'ai annnoncé la mort de Monsieur de Caro à l'Archiduchessse, celle-ci a fait "Oooooohhhhh". Monsieur Pim - Sa réaction m'a semblé normale, je pense qu'elle était réellement surprise. Shamarlock - Vous semblez z-oublier, cher ami, que Madame l'Archiduchessse est une femme-grenouille. Le cerveau des grenouilles z-est très différent du nôtre. En plus d'être moins développé que celui, par exemple, des shaamahs, il réagit de manière fort divergente au moyen de stimuli z-étranges et quelque peu rigolos. Bref, une réaction typiquement coacrienne aurait t-été un simple coassement doublé d'un gonflement du goitre. Monsieur Pim - Peut-être que la vie proncilienne a "humanisé" l'archiduchesse. Ou alors, sa réaction manquait de naturel parce que Monsieur de Caro était, après tout, un de ses concurrents... Shamarlock - Je suis sûr qu'elle avait t-une liaison avec lui. Monsieur Pim - Mon bon Shamarlock, vous voyez des liaisons partout. J'ai pour ma part beaucoup de mal à imaginer l'archiduchesse, une hache d'armes à la main, couper des gens en petits morceaux. Et laissant un coffre plein d'or, de surcroît. Shamarlock - Mmmm... Oui, vous n'avez pas tort, pour une fois, Monsieur Poum. Excellent raisonnement. Monsieur Pim - Merci. Et c'est Pim, pas Poum. Shamarlock - Nous devons maintenant retourner r-à Trigorn, afin d'en toucher deux mots z-à notre suspect n°1. Monsieur Pim - "Votre" suspect. Mademoiselle Cochonne*du*93 nous a caché l'existence d'un autre apprenti, cela ne fait pas d'elle une criminelle. Shamarlock - Entrave à la justice, Monsieur Poum ! Entrave à la justice ! Ne serait-ce que cela ! Voilà qui pourrait lui coûter cher ! Monsieur Pim - Pim. *soupire* À SUIVRE...
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| | | Alexandre Tribal celui qui parle un peu de trop
Nombre de messages : 365 Age : 33 Localisation : Après un blob Date d'inscription : 16/07/2007
| Sujet: Re: Le petit chevalier à l'armure jaune Jeu 16 Aoû - 15:23 | |
| Géant J'adore monsieur Poum n_n ... Heu Pim ! | |
| | | Gorn Valim *enroule 5 fois sa langue autour de sa taille*
Nombre de messages : 2428 Localisation : disparu Date d'inscription : 03/09/2005
| Sujet: Rouge Sang Jeu 23 Aoû - 1:14 | |
| Rouge Sang
Chapitre VII
Trigorn- Vous êtes sûr que c'est une bonne idée, mon bon Shamarlock ? - Absolument, cher ami, absolument. Un peu d'action, que diable. J'ai l'impression que cette enquête s'enliiise... - Ce n'est pas une raison pour détruire la moitié du quartier ! Je crois qu'à la réflexion, je vais utiliser la taille en-dessous. - Hum. Vous z-êtes z-un petit joueur, Monsieur Poum. - Pim. Et, pour le tiny que je suis, être "petit joueur", comme vous dites, c'est dans ma nature. Voilà. La charge est placée. - Voulez-vous mes z-allumettes, cher ami ? - Non ! La mèche ne s'allume qu'après une incantation que je suis le seul à pouvoir prononcer. Simple précaution depuis que je manipule des matières inflammables à côté d'un fumeur invétéré. - Euh... Vous parlez de moi ? - À vous de me le dire, le détective c'est vous. Éloignez-vous, mon bon Shamarlock. Je vais prononcer l'incantation. - Faites... - *prend son souffle et dit très rapidement* Faïeurhinzeuholl ! BAOUUUM !!!!La porte s'effondra avec fracas à l'intérieur de l'arrière-boutique de Chaussettes de Caro SA, emmenant avec elle une bonne partie de la maçonnerie. La poussière envahit la pièce. Escaladant les gravats, Shamarlock, à la redingote et au chapeau couverts de poussière, s'épousseta en toussant.Shamarlock - teuheu, teuheu. Mademoiselle Cochonne*du*93... Teuheu, Teuheu... Restez z-où vous z-êtes !!! TEUHEU TEUHEU !!! Personne ne bouge ! Monsieur Pim, son fidèle acolyte tiny, souleva le morceau de toit qui lui était tombé dessus, et pénètra avec lui dans la pièce.
Mais Cochonne*du*93 n'était pas seule. Avec elle, quatre femmes d'âges et de tailles divers étaient occupées à prendre le thé, avant cette interruption brutale et spectaculaire. Encore interloquées, toujours munies de leur tasse, elles gardaient leurs yeux exorbités rivés sur le shaamah et le tiny. Elles étaient toutes cinq couvertes de poussière blanche.
Shamarlock se frotta les yeux et aperçut alors les invitées de Cochonne*du*93. Aussitôt, il esquissa une révérence tout en agitant son chapeau bien bas, éparpillant ainsi la poussière qui s'y était déposée.Shamarlock - Mes z-hommââââââââââges, Mesdames. Pardonnez mon intrusion z-inopportune et quelque peu cavalière... Cochonne*du*93 - Qu'est-ce que vous faites ici ? Je... Je vais appeler la Milice, je vous préviens ! Shamarlock - Inutile, Mademoiselle, la Milice, c'est moi. Enfin, c'est tout comme. Bref, Mademoiselle, vous nous z-avez menti !!!! Monsieur Pim - Mais non ! Mon bon Shamarlock, je crois que vous avez tendance à dramatiser ! *à Cochonne*du*93* Nous venons tout droit de Proncilia, où nous avons rencontré l'Archiduchesse Sontèle-Sèche. Elle nous a révélé l'existence d'un autre apprenti chez les Chaussettes de Caro SA, lequel apprenti vous vous êtes bien gardée de mentionner lors de notre dernier entretien avec vous. Cochonne*du*93 - *baisse les yeux, boudeuse* Oh, lui... Shamarlock - Ha HA !!! Vous z-avouez, grognasse !!!! *brusquement radouci* Vous ne nous z-avez pas présentés z-à vos charmantes z-invitées... *se lisse la moustache* ... que je devine être les z-épouses des gardes victimes des z-ignobles criminels que nous poursuivons sans relâche depuis plusieurs jours... Cochonne*du*93 - *relève les yeux* Comment... Comment le savez-vous ? Les épouses sus-mentionnées étaient occupées à reprendre leurs esprits et à compter leurs membres pour vérifier qu'aucun ne s'était détaché durant l'explosion.Shamarlock - Élémentaire. Regardez z-atttentivement comment vos z-invitées tiennent leur tasse de thé. Celle-ci empoigne l'anse d'une main ferme. Celle-ci - pardonnez-moi, madame, tournez-vous z-un peu vers nous, merci - la tient par en-dessous. Cette dame-là garde bien ses deux mains z-autour de la tasse. Quant t-à la quatrième de vos charmantes convives, elle a un doigt glissé dans l'anse. Bref, aucune ne tient sa tasse conformément aux règles z-en vigueur parmi les initiées z-aux mondanités z-aristocratiques de la haute société de Trigorn. J'en conclue que ces quatre gentes dames n'ont point l'habitude de prendre le thé, et, par conséquent, qu'elles n'appartiennent pas z-à la bourgeoisie, laquelle constitue par ailleurs la majeure partie de votre clientèle. Or, à Trigorn, les classes sociales sont clairement délimitées : d'un côté, les riches marchands, de l'autre, les z-employés et les gardes, miliciens z-ou z-indépendants. Si vos z-invitées n'appartiennent pas z-à la première de ces classes, elles font fatalement partie de l'autre. Et puisqu'elles sont quatre - et là, mon hypothèse confine, j'en conviens, à l'audace - j'en arrive à supposer qu'elles sont de la famille des gardes. L'une des femmes, la plus grande, applaudit des deux mains, renversant ce qui lui restait de thé, tandis que les autres restaient pendues aux lèvres de Shamarlock, bouche bée.Monsieur Pim - En plus, l'équipement des gardes est étalé au milieu de la pièce. Shamarlock - Hum, oui. Cochonne*du*93 - Bon, eh bien... Je vous présente Madame Veuve Jo... Une petite dame, l'air très en colère, prit un air renfrogné.Cochonne*du*93 - ... Madame Veuve Jaques... Une dame, à peine moins petite, haussa les sourcils.Cochonne*du*93 - ... Madame Veuve Wilhem... Une troisième dame, de taille moyenne, fit un bref salut de la tête.Cochonne*du*93 - ... et Madame Veuve Averelle. La grande femme sourit de toutes ses dents tout en se servant en thé.Shamarlock - Très z-honoré. Je suis l'Inspecteur Shamarlock, et celui qui a si maladroitement t-interrompu votre goûter, c'est mon n-assistant, Monsieur Poum. Monsieur Pim - Pim. S'lut, mesdames. Cochonne*du*93 - Comme vous l'avez si bien deviné, mes invitées sont les épouses des quatre gardes qu'employait mon patron. Je les ai réunies pour leur transmettre les affaires de leurs défunts époux, que je suis allée récupérer au Château. Nous tenons une sorte de conseil de guerre, car nous avons de bien meilleures raisons de trouver les coupables que ces lourdauds de royalistes. Shamarlock - *se redresse, piqué au vif* Vous comptez donc z-entraver notre enquête ? Cochonne*du*93 - Non. Au contraire. On va vous aider du mieux que nous pouvons. En échange, nous voulons avoir la primeur des résultats de votre investigation. Shamarlock - Les coupables doivent t-être traduits z-en justice ! Et non laissés z-entre des mains de... de... de... femmes. Monsieur Pim - La colère vous aveugle, Mesdames. Les quatre femmes, qui jusqu'ici n'avaient pas dit un mot, explosèrent brusquement.Madame Jo - La colère ? On veut juste leur arracher les testicules... Madame Jaques - ... répandre leurs entrailles sur les pavés... Madame Wilhem - ... les égorger comme des cochons... Madame Averelle - ... et leur donner une grande baffe. Comme on le voit, l'ambiance n'était pas à la lamentation. Le désir de vengeance électrisait l'air, et donnait une étrange atmosphère à la scène, appuyée par l'aspect calciné du mur du fond à moitié écroulé. Shamarlock - Hum, avec de tels propos, je crois que je vais vous z-ajouter r-à ma liste de coupables potentiels. Madame Jo - M'en fous ! Madame Jaques - Vas-y, si tu l'oses ! Madame Wilhem - On n'a rien à s'reprocher ! On est clean ! Madame Averelle - Averelle, "E", deux "L", "E" au bout. Monsieur Pim - Ah, bravo, mon bon Shamarlock ! De mieux en mieux ! À ce rythme, toute la population de Vesperae figurera sur votre liste ! Mettez aussi le Roi Roland, tant que vous y êtes ! *à Cochonne*du*93* Revenons à votre cas, voulez-vous ? Le deuxième apprenti de feu Monsieur de Caro... Cochonne*du*93 - Ce rustre ? Cet infâme ? Ce goujat ? Shamarlock - Si vous voulez... Où est-il ? Cochonne*du*93 - Je l'ignore, et c'est tant mieux. Monsieur Pim - Vous avez dit que vous nous aideriez, non ? Vous êtes plutôt mal partie... Cochonne*du*93 - *hausse les épaules* Très bien, je vais vous le dire... Mais je doute que ça ait un rapport avec votre enquête. J'ai rencontré Harold il y a quelques semaines, lorsqu'il est arrivé. C'était le nouvel apprenti, il fallait à Monsieur de Caro un employé supplémentaire pour les inventaires de chaussettes avant Blasdon. Harold et moi nous... Nous nous sommes plu tout de suite. Il a fini par me demander en mariage... Monsieur de Caro voyait tout cela avec bienveillance, et, puisqu'il était comme un père pour moi, il avait plus ou moins donné sa bénédiction à Harold... Mais le comportement de mon promis est devenu étrange ces derniers temps. Il s'est mis à avoir la grosse tête. À prendre des initiatives au-delà de sa portée, à vouloir toujours plus de responsabilités... C'est lui qui a donné l'idée à Monsieur de Caro de racheter le stock de chaussettes palmées de l'Archiduchesse Sontèle-Sèche... Idée saugrenue, mais qui a plu, semble-t-il, à notre employeur... Dire que sans ça, lui, Madame et les gardes seraient encore vivants... Madame Jo - GRAOR Madame Jaques - Grrrr Madame Wilhem - Grmblr Madame Averelle - Slurp *boit une gorgée de sa tasse* Shamarlock - Hum, vous avez raison, cela n'a rien à voir avec notre enquête. Monsieur Pim - Mon bon Shamarlock, comment pouvez-vous dire une chose pareille ? Ça me paraît au contraire une bonne piste... Shamarlock - Ah ! Vous convenez donc que les affaires de cœur sont toujours d'une importance capitale ! Mmmm ? Mmmmm ? MMMMMMMMMMMM ??? Monsieur Pim - *soupire, puis, à Cochonne*du*93 :* Où se trouve votre ex-fiancé, Mademoiselle ? Cochonne*du*93 - Je ne l'ai pas vu depuis que nous avons rompu. C'est lui qui m'a larguée... après m'avoir promis des montagnes. Pff. Les hommes... *boit sa tasse d'un trait* Monsieur Pim - Savez-vous que Monsieur de Caro transportait avec lui un prototype de nouvelles chaussettes ? Des "chaussettes aérodynamiques"... Cochonne*du*93 - Oui, il m'en avait vaguement parlé... Selon ses dires, cette paire de chaussettes permettait de courir plus vite. Malheureusement, elles avaient un défaut : lorsqu'on les enfilait, on transpirait plus vite des pieds... Madame Averelle - Quelqu'un veut le dernier biscuit ? Monsieur Pim - Il semble que les voleurs aient emporté les chaussettes prototypes. Cochonne*du*93 - Ah bon ? C'est curieux... Elles n'étaient pas si extraordinaires... *hausse les épaules* Pendant la discussion, Shamarlock avait sorti sa pipe.Shamarlock - Hum... Pardonnez-moi d'insister... Mais votre rupture avec le dénommé Arnold a eu lieu quand, t-exactement ? Cochonne*du*93 - Mi-Grimstel... Je ne sais plus le jour exact... *fronce les sourcils* La veille du départ de Monsieur et Madame de Caro pour Proncilia, je me souviens... Monsieur de Caro m'avait confié la boutique, vous auriez vu la tête d'Harold, il pensait sans doute qu'étant le seul mâle restant, cette responsabilité devait lui revenir... Je ne l'ai pas revu depuis. Sa virilité a dû être blessée, ha ha. Après de nombreux efforts, Shamarlock réussit enfin à allumer sa pipe.Shamarlock - *tire une bouffée* Teuheu teuheu. Ne trouvez-vous pas tout cela z-étrange ? Harald a disparu depuis plusieurs semaines... Certes, à cause de cette histoire d'amour qui, hélâââââs, a mal fini... Mais il risquait de perdre sa place dans l'entreprise, non ? Madame Averelle - *scrontch, scrontch* Cochonne*du*93 - *hausse les épaules* Il n'avait plus envie de me voir... Sans doute s'était-il rendu compte que je m'accrochais fermement aux Chaussettes de Caro... Il est sans doute parti chercher du travail ailleurs, ou un autre apprentissage... De toute façon, je m'en fiche. Monsieur Pim - Mais pas nous. Nous devons le retrouver. M'est avis qu'il aura des choses très intéressantes à nous raconter... Madame Jo - Et si on engageait des chasseurs de primes ? Madame Jaques - Et si on collait des avis de recherches partout ? Madame Wilhem - Et si on passait des petites annonces ? Madame Averelle - Et si vous ajoutiez des amandes aux biscuits ? Shamarlock - Ho là, ho là, Mesdames, pas toutes z-à la fois... Nous z-allons z-effectivement nous mettre ensemble à la recherche de cet apprenti... Mais z-il me le faut vivant ! Et nous n'avons que peu de moyens financiers pour le moment... Nous devons z-en user r-avec parcimonie... Cochonne*du*93 - Vous devez déjà rembourser ma porte... Shamarlock - Euh... Bien sûr ! Il vous suffit de transmettre votre facture à l'Armée*Royale ; c'est mon client... À SUIVRE... | |
| | | Gorn Valim *enroule 5 fois sa langue autour de sa taille*
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| Sujet: Rouge Sang Mer 5 Sep - 14:19 | |
| (pfiou, le temps passe, ce texte a très exactement 1 an, déjà, la rentrée y est évoquée, huhu)Rouge Sang
Chapitre VIII
Nord du Palais, début du mois de KitisbéSephirot8952436 apparut de nulle part, le temps d'un clignement de paupières. Il faisait maintenant partie d'une guilde, et il en était fier - encore qu'il ne savait pas à quoi s'attendre, mais c'était tout de même un grand pas en direction de la connaissance de ce monde obscur, sauvage et au nom imprononçable qu'était Vesperae.
La bonne âme qui lui avait proposé de l'aider - un petit homme avec une grosse moustache, un chapeau à larges bords et un poncho orange vif -, lui donna une grande claque dans le dos.Pedro - Biennevenidas, amigo ! Bienvenoue à la Muchachos Anti-Pékos ! Sephirot8952436 - Euh... Moutchosse gratsiasse, senior. Esta la mason da guildo où ? Pedro - Habla no mason dos guildos. Esta nos pas assez. Sephirot8952436 - Coumbièn esta es nous ? Pedro - Euh... dosse. Dis donc, on laisserait pas tomber cet affreux accent pseudo-meqsikhain (1) ? C'est nul et on comprend rien. Sephirot8952436 - Oué Pedro - En fait je voulais ajouter un peu d'exotisme dans ce monde somme toute très balisé, bourré de clichés littéraires et ludiques, mais je dois hélas me rendre à l'évidence : personne n'aime les immigrés par ici. Sephirot8952436 - A Pedro - À part les barbares hessémesses, venus d'au-delà du Mur du Bout du Monde, comme toi... Sephirot8952436 - C koi sa le mur machin Pedro - Laisse tomber, tu es trop inexpérimenté. Mais ça ne fait rien, de toute façon je suis même pas meqsikhain ; mon vrai nom c'est Pierre-Alexandre... Il arracha sa fausse moustache et jeta rageusement son sombrero à terre. Sephirot8952436 - Alor tu me montre Pedro releva ses yeux tristes et découragés vers sa nouvelle recrue.Pedro - Montrer quoi ? Sephirot8952436 - Comen on dev1 anti-pk Pedro - Mmm... Pourquoi pas après tout ? Un peu rasséréné, il se releva et remit son sombrero Legacy en place.Pedro - Tu as une monture ? Sephirot8952436 - nn Pedro - Ce n'est pas grave. Quand tu seras plus mûr, je te montrerai comment attraper les vaches sauvages. En attendant, je te présente Maman. Sephirot8952436 - 1 ? Pedro - C'est ma vache. Il porta deux doigts à ses lèvres, et émit un sifflement strident. Aussitôt, un meuglement retentit au fond des bois. Sur fond de soleil couchant, Maman arriva au galop. Elle s'arrêta près de Pedro, qui lui flatta l'encolure, non sans avoir jeté à Sephirot8952436 un coup d'œil de ses grands yeux généreux.Sephirot8952436 - Pk L sapel maman Pedro - Elle me fournit en lait, donne des coups de cornes à ceux qui m'agressent, mange de l'herbe, me conduit où je veux, et écoute sans vraiment y prêter attention mes jérémiades à longueur de journée. Comme ma mère, en somme. Sephirot8952436 - A... Jconpren pa Pedro - En fait je n'ai pas encore surmonté mon complexe œdipien et je fais un transfert sur ma monture en attendant. Tu comprends mieux ? Certains font pareil avec les sorcières de leur guilde. *hausse les épaules* Bon, tu viens ? On va commencer. Sephirot8952436 - Oué Pedro, juché sur Maman, conduisit Sephirot8952436 vers le sud, suivant un sentier parallèle à la route. Celle-ci, depuis la rentrée des classes, connaissait un calme relatif. Les PKs avaient repris les cours et c'est maintenant dans leurs crânes que se déchaînaient les tempêtes qu'ils aimaient provoquer sur les routes de Vesperae.Pedro - Oui, bon, évidemment c'est pas la saison, ami barbare, mais justement, tu pourras faire tes armes avant le rush de la soirée ! Voici la première leçon : ne jamais confondre un PK avec un anti-PK ! Sephirot8952436 - Comen on fé Pedro - C'est simple : tu t'approches et tu cries "sale PK !". Pour une raison qui m'échappe, les PKs n'aiment pas être traités de la sorte. Seraient-ils tâtillons sur ce qui touche à leur hygiène ? J'en doute, car ils sont tout noirs. Comme les anti-PKs, d'ailleurs. Passons. Leçon numéro deux : les popos. C'est déconseillé de boire une popo pendant un combat. C'est très mal vu, et en plus c'est très impoli. Tu peux noyer ton adversaire sous une avalanche de noms d'origine intestinale ou prétendre que sa mère est coupable de mœurs légères, là pas de problème, en revanche boire une popo est proprement dégradant et constitue une entorse aux règles de l'honneur en vigueur au sein de la communauté des farouches et fiers anti-PKs. Ceci dit... Sephirot8952436 - É ta vu ? Pedro - Koi ? Euh... Quoi ? Sephirot8952436 - La. G vu qqn ki ns regardé Pedro - Sache, mon petit, que j'ai un œil d'aigle, un flair de caniche et un sixième sens de RPéteur. Je l'aurais vu. Je sais que tu es impatient de te battre, mon jeune ami... Ce doit être une hallucination... Ta soif de tuerie influence ta perception. Donc... Où en étais-je ? Maman - Meuh. Pedro - Ah oui. Règle numéro 3... Bruissement de branches. Quelqu'un bouge dans les fougères. Pedro arrête sa monture.Pedro - Oh là ! Qui va là ? Il tire son épée. Son regard fait rapidement le tour de la clairière, passant en revue les différents endroits où de vils PKs pourraient tendre une embuscade.Sephirot8952436 - La ! YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA Le jeune barbare hessémesse, muni de son gourdin garni d'un clou, fonce en direction d'un reflet rouge qu'il vient d'apercevoir derrière un arbre.Pedro - Reviens ! Reviens, mon jeune apprenti ! *à Maman* Mince, j'ai oublié son nom ! Mais, comme tout hessémesse, Sephirot8952436 ne peut résister à l'appel d'une bonne bagarre. Il disparaît bientôt dans le sous-bois. La forêt, pourtant clairsemée, semble se refermer sur lui en ce début de soirée automnale. Pedro entend son cri de guerre s'éloigner. Puis le silence reprend ses droits.Pedro - ... euh... Machin-800-queqchose ? où es-tu ? Me... Me laisse pas tout seul... Affermissant sa main sur la garde de son épée, Pedro se baisse doucement vers l'encolure de Maman, laquelle décide subitement de mâcher à nouveau son déjeuner. Seuls les bruits de mastication de la vache placide troublent le silence de plomb qui empuantit le bois.
Pedro parvient enfin à prendre une décision. Il fait avancer sa vache dans la direction approximative où Sephirot8952436 a disparu.
Les branches basses et les feuilles brunes fouettent le visage de Pedro et les flancs de Maman, tandis que l'anti-PK et sa monture avancent silencieusement, en claquant des dents et en mâchant de l'herbe (respectivement). Concentré sur les dangers susceptibles de se cacher derrière les arbustes sombres, Pedro ne voit pas les traînées rougeâtres que les fougères laissent sur le pelage blanc et noir de Maman. Mais il entend des grognements hargneux, irréguliers. Et une odeur écœurante vient à ses narines. Une odeur de mort, mêlée à celle de transpiration de pieds. Bientôt, Pedro arrive au bout de la piste sanglante.
Sephirot8952436 est étendu sur le sol pierreux. Quelqu'un est occupé à le découper en morceaux.
Pedro déglutit.
Il brandit son épée, et, d'une voix tremblante, il trouve le courage d'appliquer la règle n°1 de l'anti-PK en apostrophant la silhouette responsable de la disparition du deuxième membre en date de la guilde Muchachos Anti-PKos.Pedro - Sale PK ! L'assassin de Sephirot8952436 se redresse, et jette un regard vers Pedro. Le visage de celui-ci devient livide. Précipitamment, il se met à éperonner sa vache, lui intimant l'ordre de faire demi-tour.
Mais Maman ne bouge pas. Elle est comme pétrifiée. Bouche bée, les yeux écarquillés, elle contemple le tueur. La mystérieuse silhouette l'a figée de terreur.
Avec une vitesse surnaturelle, la silhouette s'approche de l'anti-PK et de sa monture.
Un simple coup d'épée, et la tête de Pedro vient rejoindre le corps dépecé de Sephirot8952436. Puis l'assassin s'occupe de la vache.
La forêt résonne longtemps de ses hurlements d'agonie.À SUIVRE... __________ (1) Le Meqsikh est un pays très lointain. Il est célèbre pour son thé Khila, fabriqué par une secte très influente dans ce pays, la secte Khila, laquelle est dirigée par son gourou Playa. Celui-ci plaide pour le PKtage à outrance. D'ailleurs, pour boire un thé Khila, il faut lui taper dessus d'abord, en appuyant sur S comme un forcené, puis boire le thé en une seule gorgée : c'est le thé Khila "frappé". | |
| | | Gorn Valim *enroule 5 fois sa langue autour de sa taille*
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| Sujet: Rouge Sang Ven 4 Jan - 20:29 | |
| Rouge Sang
Chapitre IX
Trigorn, un soir du début de Kitisbé, 1237Ce soir-là, le brouillard venu de la mer était tombé plus tôt que d'habitude. La ville tout entière semblait perdue dans un nuage épais, linceul automnal qui rendait la lumière des réverbères plus glauque encore.
Aux abords de la place des Trois Gorgones, une petite armée s'agitait. Sept silhouettes sombres discutaient à voix basse près d'une petite charrette à bras. Quel était l'objet de cette réunion suspecte ? Quel sinistre complot ces individus perfides ourdissaient-ils ? Quels êtres abjects se dissimulaient dans cette brume épaisse ?Shamarlock - Mais non, Madame Averelle, pas si haut !! Comment voulez-vous que les gens de petite taille, tel Monsieur Poum... Monsieur Pim - Pim. Shamarlock - ... lisent l'affiche ? Madame Jo - Même moi j'peux lire que dalle. Madame Averelle - Mais la place était libre, il n'y avait aucune affiche sur ce mur... Madame Jaques - Pas étonnant, crévindiou ! Il faut être grand elfe ou ben avoir une malformation génétique pour pouvoir lire queq'chose ! Madame Averelle - Avoir une quoi ? Cochonne*du*93 - Allons, mesdames, partageons-nous les affiches. Que chacun colle la sienne à sa hauteur, comme cela, n'importe quel citoyen de Trigorn pourra bien lire, grand ou petit. Madame Jo - Pourquoi qu'tu m'zieutes comme ça ? Qu'est-c't'insinues ? Qu'j'suis naine, c'est ça ? OSE le dire ! OSE-le ! Monsieur Pim - Mademoiselle Cochonne*du*93 précisait seulement que notre campagne de communication doit s'adapter au caractère cosmopolite de la population trigornienne. Madame Jo - Mouais. Profite pas qu't'es plus p'tit qu'moi, toi... Shamarlock - Bon, Mesdames, vous nous z-aidez, ou vous vous chamaillez ? Madame Jaques - Dites voir, z'êtes gonflé, vous ! Vous foutez rien d'puis t't'à l'heure ! À part fumer vot' cochonnerie, là... Madame Wilhem - Feu mon mari Sorain, que Vanilius le conduise en sa demeure, m'a assez empesté avec ça durant toute sa vie ! Shamarlock - Fumer m'aide grandement z-à réfléchir. Madame Jo - Ah ! C'est la meilleure celle-là ! Madame Jaques - À quoi faire ? Réfléchir ? Vous ? Cochonne*du*93 - Mesdames, allons, Mesdames, vous allez ameuter tout le quartier... Madame Wilhem - *à Shamarlock* Vous n'êtes pas un vrai gentleman, Monsieur, vous laissez des dames faire ces basses besognes... Shamarlock - Mais, pas du tout, c'est vous qui... Madame Jaques - En plus, vous vous permettez de critiquer notre façon de faire... Shamarlock - Au contraire, je ne fais que... Madame Jo - Et c'est qu'ça n'arrête pas d'nous interrompre, en plus ! Shamarlock - Mais... Madame Averelle - Regardez les amies, j'ai collé 12 affiches en forme de cœur. ... Monsieur Pim - Euh... Magnifique... Cochonne*du*93 - Je pense qu'on serait plus efficaces si on se séparait, non ? Les femmes d'un côté de la ville, les hommes de l'autre. Monsieur Pim - Excellente idée ! Shamarlock - Hum. Monsieur Pim - Mon bon Shamarlock, allons du côté de l'Auberge des Fées, voulez-vous ? C'est un lieu de passage, nos affiches seront certainement lues. Madame Jo - Ouais, cassez-vous ! Madame Jaques - Du balai ! Madame Wilhem - Ouste ! Madame Averelle - Au revoiâââââr !!! *signe de la main* Muni chacun d'un paquet d'affiches, Shamarlock le shaamah et Pim le tiny, Experts En Enquêtes De Tous Genres Et En Démolition (Respectivement), s'évanouirent dans le brouillard en direction de l'Auberge des Fées.------- L'établissement était bondé. L'origine de la fumée qui y stagnait était différente de celle qui recouvrait la ville. L'air était lourd de sueur et de vapeurs de boisson pourpre, et le brouhaha ambiant contrastait singulièrement avec le silence de plomb qui régnait au-dehors. Ajoutant à la cacophonie générale, des shaamahs montraient régulièrement le bout de leur moustache au sommet de l'escalier menant aux arènes du sous-sol, buvaient une potion dans une explosion de lumière magique, puis redescendaient s'entretuer avec enthousiasme.
Shamarlock et Monsieur Pim se frayèrent un chemin jusqu'au comptoir. Le barman aux cheveux bleus les reconnut aussitôt. Paul - Oh, bonjour, Monsieur l'inspecteur. *baisse les yeux vers le tiny* Bonjour, Monsieur Pim. Monsieur Pim - *à Shamarlock* Ah, vous voyez ? Vous voyez ? Enfin quelqu'un qui retient mon nom ! C'est pourtant pas compliqué !!! Shamarlock - *fronce les sourcils* Mais de quoi parlez-vous, Monsieur Poum ? Monsieur Pim - *soupire* Paul - Ce sera comme d'habitude ? Shamarlock - Oui, merci bien, mon brave. Monsieur Pim - Plus un petit truc à vous demander. Shamarlock - Ah, oui, j'oubliais. Z-effectivement. Paul - C'est que... Désolé, mais ce soir, pas de mari infidèle ni de femme aux mœurs légères parmi mes clients à l'étage. Shamarlock - L'affaire qui nous z-amène est d'un genre... un peu particulier. Il s'agit d'un... meurtre. Le brouhaha cessa subitement. Les yeux vitreux et injectés de sang des clients se dirigèrent tous vers le shaamah au bar, et son acolyte tiny. On entendait les mouches voler.Monsieur Pim - *aux clients* Dites, vous trouvez pas qu'c'est un peu gros ? M'enfin, ya des meurtres ici tous les jours, non ? Pris sur le fait, honteux, les clients reprirent leur conversation.Paul - *chuchotant, à Monsieur Pim* Justement, il n'y a plus beaucoup d'action, par ici... Depuis que les royalistes et les miliciens de Trigorn viennent patrouiller avec un zèle inédit... Il arrive encore que ça chauffe, mais les clients font attention à pas faire de dégât... Mon collègue qui s'occupait de ranger et de remplacer les meubles après les bagarres et les incendies a même été mis au chômage technique... Monsieur Pim - Oh, je comprends. Shamarlock - Bref, pouvez-vous z-accrocher ces z-affiches sur les panneaux d'affichage de votre établissement ? Ce disant, Shamarlock déroula une affiche devant le barman. - Citation :
Nous recherchons le ci-nommé Harold, apprenti tisserand de son état, anciennement employé chez Chaussettes de Caro SA ; jeune humain blond, bien fait de sa personne mais menteur, goujat, lâche et irresponsable. Forte récompense. À ramener vivant et en bon état à : Inspecteur Shamarlock, 221B rue des Boulangers, Trigorn. Paul la lut d'un air songeur.Paul - Hmmm... Je connais un Harold, apprenti tisserand... Un habitué de l'Auberge des Fées... Mais ça ne doit pas être lui, il n'est pas "bien fait de sa personne"... Shamarlock - Ah, eh bien dans ce cas... Monsieur Pim - Mais, Monsieur Paul, la beauté est subjective... La description a été écrite par son ancienne fiancée. D'où les épithètes un peu rancuniers... Shamarlock - Et l'autre personne qui nous z-a donné son avis sur l'élégance physique du personnage est t-une femme-grenouille. On connaît les goûts des grenouilles z-en la matière... Monsieur Pim - *soupire* Mon bon Shamarlock, vous avez déjà fait des commentaires outranciers sur le cerveau de nos amis grenouilles, ce qui a suscité de vives réactions parmi les représentants de ce peuple, vous n'allez pas recommencer ici... Paul - En fait, le Harold que je connais pourrait être le vôtre, car ça fait justement un moment que je ne l'ai pas vu... Shamarlock - Hum. Le détective sortit sa pipe de sa poche et tenta de l'allumer.Paul - C'est un individu de taille moyenne, à l'air louche, pour tout vous avouer. Un peu bossu, il marche de manière bancale, il a le visage toujours en sueur, les cheveux gras, les yeux globuleux, le nez rouge vif... Bref, il traîne pas mal dans le coin. D'ailleurs, il donne toujours rendez-vous ici à un de ses amis qui, je crois, n'est pas de Trigorn... Monsieur Pim - Ah ? Shamarlock, au prix de laborieux efforts, parvint à enflammer son tabac. Il se mit à tirer de longues bouffées.Paul - Oui. Un sombre individu. Vêtu d'une cape noire. Un humain, pas un démon ou un elfe noir, vous pensez si j'ai appris à les reconnaître... Lui et Harold se voyaient régulièrement, au moins une fois par mois. Et, début Grimstel, ils se sont donné rendez-vous ici quatre ou cinq fois, bien plus souvent que d'habitude... Monsieur Pim - Que pouvez-vous nous dire d'autre sur cet étranger ? Paul - Je n'ai pas pu vraiment voir son visage, il s'efforçait de se placer toujours dans le coin à l'ombre, là-bas... Et j'ai pas cherché à y voir de plus près, ya des gens tellement bizarres qui passent ici, vous savez... L'homme portait toujours un arc, sur lui. Et il avait beaucoup d'or, il m'a même donné un ou deux pourboires... Ah, ben suis-je bête ! *se frappe le front* Shamarlock - Hmm ? Paul - Je connais son nom ! J'ai entendu Harold le dire. Même qu'il était pas censé le clamer à haute voix, vu comment l'autre a réagi... Il s'appelle Criss. À SUIVRE... | |
| | | Gorn Valim *enroule 5 fois sa langue autour de sa taille*
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| Sujet: Rouge Sang Lun 19 Mai - 17:25 | |
| (difficile de relire ça, avec le recul je me rends compte que cette histoire ne méritait pas les 20 chapitres que j'y ai consacrés (surtout maintenant que je sais qu'il n'y aura pas de fin à la mythologie de l'armure jaune (ta-daam)) ; ici, encore un hommage à ma sauce à la guilde de l'Armée*Royale, avec la dose habituelle d'anachronismes et de références plus ou moins absconses ; ça ne fait pas avancer l'histoire, mais c'est rigolo (à écrire, en tout cas :p) Rouge Sang
Chapitre X
Palais Royal, mi-Kitisbé, 1237Dansant d'un pied sur l'autre, trahissant ainsi leur nervosité, Frankie et Gédéon rongeaient leur frein en attendant que la porte de leur supérieur s'ouvrît. Le couloir large et gris résonnait du pas cliquetant des patrouilles lointaines, tandis que les meurtrières laissaient passer les cris et le brouhaha des marchands et des aventuriers qui peuplaient le hall du palais, en ce milieu d'après-midi. Pourtant, dans l'attente de leur sanction, Frankie et Gédéon se sentaient bien seuls.
Le moment tant redouté arriva. La lourde porte de bois pivota sur ses gonds, et le grincement qu'elle produisit sonnait comme un ricanement moqueur. Un garde sortit du bureau et leur fit signe d'entrer. Puis, il referma la porte derrière eux.
Le Centurion était en rogne. Derrière son vaste bureau, il darda sur les deux soldats un regard chargé de reproches et de haine contenue. Frankie et Gédéon se mirent au garde-à-vous.Frankie - Soldat Frankie, au rapport ! Pour le Roi ! Gédéon - Soldat Gédéon, au rapport ! Pour le Roi ! Officier de l'Armée*Royale - *renifle* Repos... Il se pencha en avant et se mit à sourire. Mais, sur le visage du Centurion, un sourire signifiait une menace.Officier de l'Armée*Royale - Eh bien, je suis ravi de voir que vous êtes encore vivants... Je cherche à me rappeler... Combien de temps vous ai-je donné pour que vous élucidiez cette énigme qui, oh je me rappelle très bien, était d'une importance primordiale ! Nationale ! Mondiale ! L'avenir de Vesperae tout entier était entre vos mains ! Frankie et Gédéon n'en menaient pas large. Ils gardaient leurs yeux rivés à leurs solerets.Officier de l'Armée*Royale - Je suppose que vous vous êtes dit, dans la caisse de résonnance qui vous sert de caboche, que je finirais par oublier la mission que je vous avais confiée, mmm ? Vous croyiez sans doute que je suis devenu officier uniquement parce que je ne faisais plus de faute d'orthographe ? Mmmm ? Je vais être franc avec vous. Je ne m'attendais nullement à ce que vous me retrouviez les coupables du meurtre en deux jours. Non pas que je ne fasse pas confiance en vos capacités intellectuelles... encore que je me dis que l'hypothèse que vous ayiez une once de bon sens m'apparaît comme de plus en plus audacieuse... Mais je vous avais confié ces latrines à nettoyer, ce qui était de toute première urgence. Une armée efficace est une armée hygiénique ! Le degré de raffinement d'une civilisation se mesure à la propreté de ses chiottes ! *un temps* Tiens, cette citation pourrait passer à la postérité. Une minute, je note... Il prit sa plume et recopia ce qu'il considérait comme un trait spirituel. Puis il s'empara d'une feuille de parchemin sur laquelle un tableau avait été griffonné.Officier de l'Armée*Royale - À vrai dire, cette affaire m'était un peu sortie de l'esprit, j'en conviens. Mais elle a été brusquement rappelée à mon souvenir par plusieurs rapports qui m'ont mis la puce à l'oreille, en particulier celui-ci, qui émane de notre chère Trésor, et que je tiens ici à la main. C'est ce qu'on appelle une "note de frais", pour votre édification personnelle, petits fripons. Apparemment, vous avez dépassé la somme forfaitaire, pourtant bien grasse, que l'Armée alloue aux agents en mission exceptionnelle. Grande à été la stupéfaction de notre trésorière de voir des factures à votre nom arriver en masse au Château, comme une volée d'oiseaux en période de migration. Vous connaissez l'administration de l'Armée : efficace, directe, sans faille, et parfois emprunte de poésie. Un temps. Il savourait manifestement le désarroi de Frankie et Gédéon, lesquels échangèrent un regard, inquiets de la tournure que prenait l'entretien avec leur supérieur.Officier de l'Armée*Royale - Alors... Je vois ici de nombreux repas... Très nombreux... Et très coûteux, semble-t-il... À se demander comment votre estomac a survécu à cette entorse au régime de la cantine militaire... Plusieurs billets de transport en commun, deux allers-retours Proncilia-Trigorn, manifestement... Une facture d'"Optic 1200", pour une réparation de lunettes... Curieux, non ? Encore plus curieux : une facture délivrée par une certaine Archiduchesse Sontèle-Sèche, et concernant une paire de chaussettes pour tiny... Une autre facture, de l'entreprise "Les Nains Qui Construisent Vite Et Bien, SARL", pour la pose d'une porte à la boutique "Chaussettes de Caro", Trigorn... Ah ! Je vois ici une dépense de 2 po pour "La Gazette de Minicoin"... la seule dépense à chiffre unique... Et ici, de nombreuses boissons à l'Auberge des Fées... Pas très réglementaire, tout ça... Sans compter le tabac et les innombrables ingrédients chimiques... Frankie et Gédéon étaient fort occupés à suer à grosses gouttes.Officier de l'Armée*Royale - Donc de deux choses l'une : ou bien vous êtes tous deux des drogués alcooliques, myopes, défonceurs de portes et avec des penchants douteux à l'égard des tiny's, ou bien... L'officier se leva brusquement, son visage vira en un instant au rouge.Officier de l'Armée*Royale - ... VOUS VOUS ÊTES TRANSCENDENTALEMENT FOUTU DE MA GUEULE !!!! Didju ! C'est passible de pendaison, caricatures de soldats phagocytés par des blobs !!! Expliquez-vous !!!!!! Les deux soldats accusaient le choc du changement d'attitude brutal du centurion.Frankie - Je... Gr... gl... Gédéon - brb...ozcj.... L'officier, les yeux injectés de sang, leva violemment la note de frais en la chiffonnant de son poing crispé.Officier de l'Armée*Royale - Vous allez me donner les noms des sous-traitants de votre enquête, pourritures verruqueuses, hemorroïdes suppurants ! Et fissa ! Sinon, je vous envoie à la potence pour haute trahison ! Ou, non, pire, raclures de croûtons rassis : corvée de latrines À VIE !!! Les deux soldats ouvrirent des yeux ronds, épouvantés.Frankie - On... On a cru bien faire, chef... Gédéon - C'est... C'est des pros, ils connaissent bien le "milieu"... Officier de l'Armée*Royale - Didju !!! Qui ça, ils ?!! Frankie - Un détective privé, un certain Shamarlock... Gédéon - Et son associé, un tiny du nom de Monsieur Vlam. Officier de l'Armée*Royale - Je vois. Il se rassit.Officier de l'Armée*Royale - Il va sans dire que vous voilà rétrogradés simples soldats, et je me fous royalement de vos levels, boutons d'acné en armures ! Et vous croyez pas tirés d'affaire, nom des dieux ! Allez voir ces gus, et dites-leur bien que le robinet est fermé : ils n'auront plus UN SEUL sou de l'Etat. Vous entendez, attardés congénitaux déphasés ? Plus un sou !!! Je précise aussi, enzymes atomiques dégénérés, que les dépenses hors-forfait seront retenues sur vos prochaines soldes ! Et que vous serez en poste aux latrines royales pour une durée indéterminée ! Un poste qui vous conviendra à merveille, pour les fonds de chausses de gastropathes que vous êtes !!! Didju, on ne badine pas avec l'argent des impôts !!!! Frankie - On l'f'ra pu, chef, promis... Gédéon - Oui, juré craché ! *ptou* Officier de l'Armée*Royale - Mais ! Mais mais !!! C'est qu'ils crachent sur mon tapis, en plus, ces kangourous castrés à moitié décomposés !!! Mais qui m'a pondu des abrutis pareils ! Vos parents étaient des blobs à l'encéphale sous-développé ? Ah, je vais dire deux mots à celui qui vous a recruté, ça vous pouvez en être sûrs ! Par ailleurs, vous êtes toujours chargés de l'affaire ! Car il y a du nouveau ! Le centurion se calma un peu, et dénicha, parmi ses paperasses, plusieurs rapports tout frais.Officier de l'Armée*Royale - Il semble que les tueurs récidivent. Il y a eu plusieurs meurtres avec charcutage à la clé. Tous entre ici et Trigorn. À chaque fois, c'est pareil : un moment de la journée où tout est calme, aucun témoin. On retrouve les corps dans un coin isolé, à quelque distance de la route, affreusement mutilés : les meurtriers s'acharnent, c'est le mot, sur les cadavres. À tel point qu'on a du mal à les identifier. Les victimes sont des PKs, des anti-PKs, des humains, des tiny's, des grenouilles, bref tout y passe. Il y a même des PKs qui sont venus se plaindre que les routes n'étaient plus sûres pour eux. Donc, vous allez vous grouiller de résoudre cette enquête, avant qu'il y ait d'autres victimes de votre incompétence chronique et de votre stupidité intégrale ! Allez ouste ! Et qu'ça saute ! Mollusques gélatineux mous du genou !!! Frankie et Gédéon, le visage livide, sortirent, flageolants, du bureau de leur supérieur.
À SUIVRE... | |
| | | Alexandre Tribal celui qui parle un peu de trop
Nombre de messages : 365 Age : 33 Localisation : Après un blob Date d'inscription : 16/07/2007
| Sujet: Re: Le petit chevalier à l'armure jaune Mar 20 Mai - 15:27 | |
| Géant XD
Par contre , je reprocherais juste une petite erreur , faisant partie du métier d'royaliste local ...
ON NETTOIE PAS DES LATTRINES NONDIDJOU !
Des patates ! Chez nous , les soldats sont de corvée de patates ! Et pas pendant deux ou trois jours , vous pouvez m'croire , espèce de blob flambé aux sous terrain de la Royal*Vengeance sur son lit de courgettes et aux feuilles de salades de plantes carnivores !
J'espère que tout est bien clair à présent.
*Baisse la tête vers Gorn*
Vous voyez qu'on peut très bien s'entendre !
... Muahaha x) | |
| | | Gorn Valim *enroule 5 fois sa langue autour de sa taille*
Nombre de messages : 2428 Localisation : disparu Date d'inscription : 03/09/2005
| Sujet: Rouge Sang Lun 26 Mai - 19:44 | |
| (licence poétique Suite directe du texte précédent, avec un petit récapitulatif de la situation et l'intrigue policière (un bien grand mot) qui avance un peu ! ouah)Rouge Sang
Chapitre XI
Trigorn, mi-Kitisbé, 1237Le brouillard qui tapissait les rues pavées de la ville côtière semblait encore plus épais que d'habitude, ce jour-là. Lanjis s'annonçait rude et humide.
Dans la rue des Boulangers, située à proximité de la place des Trois Gorgones, une maison était le théâtre de réflexions intenses. Une plaque vissée à côté de la porte d'entrée, sous le numéro "221", révélait l'identité de ses occupants.Inspecteur Shamarlock & Monsieur Poum Pim Experts En Enquêtes De Tous Genres Et En Démolition (Respectivement)
Quelqu'un avait barré le nom "Poum" et écrit "Pim" à la craie noire, à même le mur, au-dessus de la plaque.-------- Alors que Monsieur Pim, le tiny aux grosses lunettes, était occupé à ses obscures opérations de chimie, lesquelles généraient une épaisse fumée jaune verdâtre, notre héros, l'inspecteur shaamah Shamarlock, encore en robe de chambre, fumait tranquillement sa pipe, assis sur son fauteuil. La fumée qu'il recrachait, tirant sur le rose, montait en volutes jusqu'au brouillard vert de Monsieur Pim auquel elle se mêlait en courbes harmonieuses.Shamarlock - Cher ami, nous devrions faire le point sur l'affaire en cours... Monsieur Pim - *hausse les épaules* Ben c'est simple, on en est au point mort, mon bon Shamarlock. Shamarlock - Allons, allons, ne soyez pas négatif. Il est t-utile de faire un petit récapitulatif impromptu ! En particulier pour vos futurs lecteurs... Monsieur Pim, occupé à verser un liquide rouge dans un autre jaune pâle, s'arrêta illico dans son mouvement.Monsieur Pim - Je vous demande pardon ? Shamarlock - Eh bien, vos lecteurs... Les lecteurs des livres que vous z-allez z-écrire sur mes z-aventures, voyons... Monsieur Pim - Comment ça, les livres que je vais "z-écrire" ? Shamarlock - Nous z-en avons déjà parlé. Mes z-enquêtes passionnantes z-et remplies d'autant de péripéties z-incroyables que de rebondissements savoureux seraient d'excellents sujets de récits z-où le drame quotidien se mêlerait t-à l'extraordinaire sordide des z-énigmes formidables que je résous z-avec une maestria très z-à-propos, laquelle n'a d'égale que... Monsieur Pim - Oh là, vous croyez vraiment que j'ai que ça à faire ? Mon bon Shamarlock, vous vous mettez le doigt dans l'œil jusqu'au bout de vos orteils - griffes sorties ! Shamarlock - Allons, allons... Réfléchissez z-un peu, cher ami... Vous passeriez z-à la postérité (et moi z-aussi)... Je m'en n-occuperais moi-même, si mon n-humilité naturelle ne m'en n-empêchait... Monsieur Pim - Ben voyons... Shamarlock - Je vois d'ici les rayons des librairies... "Les Z-aventures de Shamarlock", par Monsieur Poum... Monsieur Pim - Pim. Shamarlock - ... "Mémoires de Shamarlock", par Monsieur Poum, "Le Chien Violet de Coacville", par Monsieur Poum, "La Vallée de la Trouille", par Monsieur Poum... Monsieur Pim - PIM !!! PIM !!!!! PIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMEUH !!!!!! Shamarlock - Voyons, du calme et du sang-froid, je ne suis pas sourd... Monsieur Pim. Monsieur Pim - *ouvre des yeux ronds* Vous l'avez dit ?!! Vous l'avez dit !!!! Vous l'avez dit !!!!! Youpiiiiii !!!!!! Sur ces entrefaîtes, la porte s'ouvrit à la volée, livrant passage à deux soldats de l'Armée*Royale que nous connaissons bien.Frankie - Halte ! Les mains en l'air ! Gédéon - Personne ne bouge ! Perquisition ! La vieille logeuse les suivait de près, leur tapant dessus avec un vieux balai, ce qui expliquait l'origine des bruits de casseroles creuses qui retentissaient dans la pièce cossue.Madame Tatayoyo - Rustres ! Malappris ! Goujats ! Furoncles ! Shamarlock - Allons, allons, Madame Tatayoyo, nous connaissons ces messieurs... Madame Tatayoyo - Ah ouais ? Alors, c'est vous qui allez m'rembourser mon plancher rayé par leurs saletés de godasses en ferraille ? Frankie se retourna, excédé, empoigna Madame Tatayoyo, et la lança dans l'escalier.Madame Tatayoyo - HIIIIIIIIIIIIII !! On m'agresse ! Au viol ! Libertéééééé ! Elle roula jusqu'en bas, puis se releva, et, affichant un air de dignité blessée, elle s'épousseta et sortit de l'immeuble en grommelant.Madame Tatayoyo - Je vais sur l'heure chercher une carte de membre auprès de l'Insurrection. Au premier étage, Frankie referma la porte.Shamarlock - Messieurs, je dois z-avouer que vos z-agissements me semblent bien malséants pour des représentants d'une armée qui se prétend vouée z-à la défense de la civilisation. Gédéon - Trêve de plaisanterie, détective de mes roubignolles (1) ! Alors ? Cette affaire ? Frankie - Qu'on vous a confiée il y a plusieurs semaines déjà ? Gédéon - Je suppose que vous vous êtes dit, dans le kangourou congénital qui vous sert de caisse de résonnance, que nous finirions par oublier la mission qu'on vous a confiée, mmm ? Frankie - Ovocytes de blobs ! Gédéon - Vos parents étaient des encéphales sous-exposés ! Frankie - Castrats emphasés avec des boutons d'acné ! Gédéon - Raclures de gélatine atomique ! -BLUB BLUB- , fit l'alambic de Monsieur Pim, rompant ainsi le silence qui suivit la salve d'insultes des deux soldats. Shamarlock et Monsieur Pim regardaient leurs visiteurs avec des yeux ronds, tandis que Frankie et Gédéon gardaient chacun leur doigt en l'air, figés dans une posture qui se voulait menaçante.Monsieur Pim - *à Shamarlock* Vous comprenez quelque chose, mon bon Shamarlock ? Shamarlock - Pas z-un traître mot. Un instant, Frankie et Gédéon se regardèrent, peu sûrs d'eux. Mais ils se reprirent rapidement.Gédéon - Vous êtes des petits saligauds. Vous avez profité de la bonne place qu'occupe l'Armée*Royale dans le classement or pour vous en mettre plein les poches ! Shamarlock - C'était nécessaire pour notre enq... Frankie - Et pendant ce temps, les meurtriers courent toujours ! Gédéon - D'horribles meurtres continuent d'avoir lieu ! Shamarlock - Ah bon ? Ils z-auraient récidivé ? Gédéon - Ça vous en bouche un coin, hein ? Frankie - Vous vous dites qu'il s'en passe, des choses, pendant que vous roupillez dans votre fauteuil ! Gédéon - Profiteur ! Frankie - Assisté ! Gédéon - Feignasse ! Frankie - Shaamah ! Monsieur Pim - Faïeurhinzeuholl ! BOUM !!! Une petite explosion sèche fit vibrer les murs de l'appartement, fermant brusquement le clapet des deux royalistes surpris. Puis une épaisse fumée se mit à sortir d'une des cornues qui constituaient l'équipement du tiny.Monsieur Pim - Messieurs, calmez-vous. Vous déboulez dans notre appartement sans vous annoncer, pour nous abreuver d'injures dont la plupart sont incompréhensibles, et vous ne nous laissez pas le temps de vous fournir des explications. Et pourtant, nous n'avons pas chômé, je vous le garantis. Voilà : nous avons interrogé Mademoiselle Cochonne*du*93, l'employée de la première victime, qui, je vous le rappelle, se nommait Archibald de Caro et était le propriétaire et le gérant de la célèbre boutique de chaussettes de Trigorn, "Chaussettes de Caro", Société Anonyme. Monsieur de Caro est mort alors qu'il se rendait à un dîner d'affaires, sur l'invitation de l'Archiduchesse Sontèle-Sèche, styliste et marchande de chaussettes à Proncilia. L'Archiduchesse voulait lui proposer un partenariat, en sus d'une transaction concernant un stock de chaussettes dont elle voulait se débarrasser. Mais Monsieur de Caro, on le sait, n'est jamais arrivé à Proncilia, lui, sa femme et son escorte ont été attaqués sur la route. Or, il se trouve que cette opération commerciale a été indirectement organisée par l'autre apprenti de Monsieur de Caro, un nommé Harold, lequel a mystérieusement disparu depuis la mort des Caro. Avouez que la coïncidence est troublante. Nous sommes à la recherche de cet Harold, pour l'heure. Je n'ai rien oublié, mon bon Shamarlock ? Vous êtes content ? Vous l'avez, votre récapitulatif. Shamarlock - ... Monsieur Pim - Shamarlock ? Vous m'entendez ? Shamarlock - Mmm ? Veuillez m'excuser, cher ami, mais je crois que je suis devenu sourd. Il y a eu z-un gros bruit. Monsieur Pim - Oh. *à Frankie et Gédéon* Ah si, il y a encore un point mystérieux : les voleurs n'ont pas touché à l'or que transportait Archibald de Caro. En revanche, il semble qu'ils se sont emparés d'une paire prototype de chaussettes aérodynamiques. Frankie - Bon, à partir de maintenant, nous vous accompagnons. J'veux dire, on vous surveille étroitement ! *lève son doigt d'un air relativement menaçant* Gédéon - Oui, il faut résoudre l'affaire, nom d'une pipe. On en est déjà au chapitre 11, si ça continue à ce rythme on arrivera à 50 comme pour rire. Monsieur Pim - Eh bien, soit... Nous avons collé des avis de recherche un peu partout dans Trigorn, nous espérons voir arriver des témoins... Nous savons déjà que l'apprenti avait des fréquentations assez louches... Frankie - Ah bon ? Qui donc ? Shamarlock - Allô ? Allô ? Hish hish hish, c'est t-amusant, je ne m'entends même pas parler ! Monsieur Pim - Un dénommé Criss, qu'il rencontrait régulièrement à l'Auberge des Fées. Gédéon - Criss ? Ça me dit quelque chose... Frankie - À moi aussi... Gédéon se retourna vers son comparse.Gédéon - Ya pas eu un avis de recherche, sur lui ? C'est pas le chef d'un groupe de bandits ? Frankie - Mais si !! La bande de Criss... Ils étaient trois ou quatre, je crois... Ils ont attaqué plusieurs voyageurs, il y a un an à peu près, avant de se calmer... Gédéon - Mais ils ont fait de nouveau parler d'eux à quelques reprises... Tu crois que ça pourrait être eux ? Frankie - Je sais pas... Ce sont des meurtriers, ça c'est sûr, mais ils avaient l'air plutôt ordinaires... J'veux dire, j'ai jamais entendu dire qu'ils mutilaient leurs victimes... Gédéon se tourna vers Shamarlock, très occupé à bâiller dans l'espoir de déboucher ses oreilles.Gédéon - Nous allons nous renseigner au Palais au sujet de ce Criss. Nous reviendrons pour vous tenir au courant. Frankie - Et pas de bêtise en notre absence, hein ? Sachez que ce n'est plus la peine d'envoyer vos factures à l'Armée*Royale, vous ne serez plus remboursés ! Et toc ! Shamarlock - Euh... C'est très généreux de votre part. Bon voyage ! Nous continuons donc notre enquête. Frankie - ... Je crois qu'il a pas compris. *à Monsieur Pim* Vous avez entendu, vous ? Monsieur Pim - Parfaitement. Nous restons sagement ici dans l'attente d'un témoin éventuel qui pourrait nous dire où se cache Harold. Et nous attendons votre retour. Ne désespérez pas, mes grands amis, je crois que nous touchons au but ! Gédéon - Mouais. Allez, viens, Frankie, on rentre au château. ------------- Pendant ce temps, à quelques dizaines de mètres de la route de Trigorn, un homme était occupé à plonger et replonger son épée dans le corps éventré d'une jeune aventurière que la malchance avait conduit à passer par là...
À SUIVRE... __________ (1) Les membres de l'Armée*Royale ne sont jamais vulgaires, c'est bien connu. | |
| | | Peter Langue pendue
Nombre de messages : 84 Age : 37 Date d'inscription : 24/09/2007
| Sujet: Re: Le petit chevalier à l'armure jaune Mar 18 Nov - 13:14 | |
| J'adoore ^^ Vivement la suite !
Vous avez aussi des RP de Gorn ici :
http://vesperae.forumzen.com/forum.htm | |
| | | Thalek va trébucher sur sa langue
Nombre de messages : 740 Age : 31 Localisation : Au PUB Date d'inscription : 25/01/2007
| Sujet: Re: Le petit chevalier à l'armure jaune Mer 19 Nov - 1:39 | |
| - Peter a écrit:
- J'adoore ^^
Vivement la suite !
Vous avez aussi des RP de Gorn ici :
http://vesperae.forumzen.com/forum.htm merci d'avoir donner se vieux lien sur le fofo de Vesparea manque de po ses que je n'ait pas trouver gorn | |
| | | Peter Langue pendue
Nombre de messages : 84 Age : 37 Date d'inscription : 24/09/2007
| Sujet: Re: Le petit chevalier à l'armure jaune Jeu 20 Nov - 16:17 | |
| Bah y'a cette solution : http://vesperae.forumzen.com/search.forum?search_author=Gorn+Valim&show_results=posts Qui si tu clique sur le nom de sujet t'enverra sur le dit sujet Cependant voici les principaux lieux ou Gorn à RP : http://vesperae.forumzen.com/evenements-f9/ http://vesperae.forumzen.com/la-salle-d-armes-f12/ http://vesperae.forumzen.com/l-auberge-f8/l-auberge-t24.htm http://vesperae.forumzen.com/roleplay-f4/ | |
| | | birdy sorciere
Nombre de messages : 3108 Age : 46 Localisation : En chasse sur son balai ! Mouhaha ! Date d'inscription : 01/08/2005
| Sujet: Re: Le petit chevalier à l'armure jaune Sam 22 Nov - 15:42 | |
| Sa tendre et éplorée épouse Dame*Polgara, possède ses histoires aussi. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le petit chevalier à l'armure jaune | |
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| | | | Le petit chevalier à l'armure jaune | |
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