Par chance, j'ai pu me dégotter un petit carnet de voyage en faisant le tour de Vesperae, et depuis peu, en fait depuis les premières pages qui vont suivre et que j'ai vécu, j'ai décidé d'y encrer mes périples, mes émotions et des périodes de ma vie.
Je vous laisse maintenant, vous qui avez trouvez mon carnet et qui impatient de savoir ce qui m'est arrivé allez le lire, déchiffrer lettre après lettre, mot après mot, phrase après phrase...
Soit je suis mort, soit vous faites partit de la guilde des Derniers*Chevaliers car ce carnet est libre, et chacun peu le lire à tout moment. Chacun peu aussi y contribuer et raconter ses propres aventures.
Car un seul homme ne suffit pas à raconter un monde, chacun aura une touche personnelle, une vision personnelle de Vesperae, alors bonne lecture ou bonne écriture, dans tous les cas, les âges passeront sur ces feuilles relié de cuire...
Toluem : Périple premier : Je courais et courais, et courais encore... Je n'avais pas arrêté depuis des heures, et des heures durant je ne savais pourquoi je faisais ça... La route était longue, à chaque pas, un nouveau paysage, puis un nouveau pas suivit d'un nouveau paysage. Rien ne restait tout n'était qu'éphémère. Je courais et courais encore sans jamais faire de hâlte.
Puis je me suis arrêté, au milieu d'une forêt me demandant ce que je faisais là... Pas de réponse. Je me remis à courir, et courir encore, encore et toujours, avec un nouveau paysage à chaque pas, un pas puis un autre, encore un autre, de foulés en foulés je me retrouvais au milieu de nul par, mais toujours autre part, toujours différent, toujours éphémère...
Pourtant, courant sans raison, je me mis à réfléchir à ma condition : "pourquoi je cours?" mais je ne m'arrêtais pas, inlassablement poussé par un force que je ne connaissais pas encore. Et je courais de paysage en paysage, des forêts aux montanges, des plaines aux étangs, des marais aux deserts, je ne m'arrêtais plus. Pourtant toujours cette question à l'esprit "pourquoi je cours?"
Je n'y trouvais point de réponse et continuais incompréhensiblement ma course éphémère. J'avais commencé le jours ; la nuit avait suivi, puis le jours était revenue quelques heures plus tard. C'est en voyant l'aube se lever, portant ces bras jusque sur l'herbe où j'étais, toujours en train de courir, que je compris : " pourquoi je cours ?".
Je savais la réponse mais ne me l'avouais pas et je continuais des heures durant, à en perdre le souffle, à perdre mes repaires, je ne savais plus où j'étais quand j'étais, et pourtant dans ma tête raisonnait la question suivit de la réponse.
Elle était au début inaudible, mais plus j'avancais, plus je sentais mes timpans battre fort et plus la formule que je voulais ni entendre ni accépter, prenait de l'impacte et pénétrait mon moi intérieur!
Je m'arrêtais un instant et là, dans mon souffle aletant l'on put entendre : "Le temps...". Les yeux écarquillés, le souffle coupé, je m'écroule par le manque d'hoxygène, je suffoque et m'étouffe moi même. Pourtant, je ne me débats pas, comme-ci je sortais de mon placenta, il me fallait quelqu'un pour me tapper dans le dos, et pourtant personne ne vint.
Je me vis sombrer dans les ténébres de plus en plus présente et c'est alors que je me vis moi ; j'étais moi, mais je me voyais en même temps, et ce moi du dehors se mis à courir, et je m'épuisais de le voir courir, c'est alors que je lui hurla pour qu'il m'entende : "POURQUOI COURS-TU?".
Aucune réponse, rien, le vide, il ne courait plus et réfléchissait : à ma question ? Je ne saurais le dire, mais très vite, il se remis à courir, sans but, les yeux vides, le visage sans expression, il n'y avait que l'essouflement de plus en plus intense, accompagné du palpitant qui était sur le point de s'emballer!
Mais... les ténébres environnantes se dissipèrent, je pris compte enfin de la réalité, et d'un instinct de survie, je me suis mis en position assise, me relevant d'un coup sec et net pour ouvrire là bouche et réspirer.
"J'avais oublié à quel point l'air est pur ici, j'avais oublié la beauté de ce monde que jadis je n'osais parcourir! Et maintenant que celà est fait, j'oublie l'essentiel... Vivre!
Pendant des heures et des heures, j'ai courru et courru, j'ai fuis, j'ai fuis le temps que ne faisait que me rattraper, j'ai fuis la beauté du monde pour fuir le temps et pourtant... et pourtant le temps à continué sa route, il ne s'est pas arrêté pour moi, mes cheveux ont poussé, ma barbe me pique, mes rides se creusent. Je ne peux rien y faire, le temps est immuable, le temps est universel. Je ne peux lutter contre lui, et personne ne le peu, et malgré tout j'ai lutté et au final j'y ai perdu. Car le temps que j'ai passé à lutter, je l'ai perdu pour explorer, je l'ai perdu pour aider mon prochain, je l'ai perdu par égoïsme envers mes obligations, je l'ai perdu pour un caprice, une peur que chacun de nous cache, la peur de la mort, la peur que le temps ne nous dépasse et que l'on ne puisse le rattrapper...
Hélas le temps nous dépassera toujours, le temps sera là pour notre mort, comme il a été là pour notre vie car sans lui, ni vie ni mort, il ne reste rien. Le temps ne se maîtrise pas, le temps ne s'aprivoise pas, ne se dompte pas. Ni ami, ni ennemi, il n'est rien et tout à la fois...
Se battre contre le temps... Il n'y a qu'un seul moyen, vivre le temps, vivre le temps à plein temps, ne pas en perdre une goutte pour qu'il s'épuise de manière honorable, que vous l'aidiez à avancer, voilà maintenant ce que je fais, je vie mon temps, votre temps, le temps de chacun, celui que chacun devrait vivre, celui que chacun peu vivre à tout moment...
Désormais, je cours à travers monts et rivières mais pour des raisons différentes. Je ne fuis plus temps mais l'accompagne, le suit, et chaque personne que je croise sur la route, je lui apporte mon aide, à chaque moment de course, je regarde autour de moi et apprécie les richesses de la natures.
Lorsque je regarde un monstre, ce n'en est plus un. S'il m'attaque ou attaque quelqu'un d'autre, je nous défendrais, mais je ne serais plus l'attaquant car en chaque être vivant ou mort il existe une étincelle de vie qui s'appelle le temps, chose immuable avec lequel on doit vivre en parfaite harmonie..., pour vivre!
Je n'ai plus qu'une chose à dire, VIVONS!"
Edit HRP : Posez vos commentaires, je suis fatigué j'vais me coucher... Je les lierais ci l'envie vous vient..., mais à un autre moment Edit 2 HRP : Vive la musique et les clips, j'ai été inspiré pour cette histoire par mes précédents voyages dans Vesperae et du clip et la musique "Right Here, Right Now" de Fatboy Slim. Sur ce, à bientôt!